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Ni xiang he yi bei kekoukele ma?

23 mars 2014

Fête des lanternes 灯节

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Quelques images du festival des Lanternes, journée qui clôt le nouvel an Chinois. Je suis allée dans la vieille ville, parce qu'apparemement c'est ici qu'il se passe le plus de trucs.

Et en effet, la foule était de la partie. Je ne suis donc pas restée longtemps.

Bonne année du cheval en retard hihihihihihi !

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10 mars 2014

Philippines

Départ le 16 février 2014 à 14 h 20 pour Manille, capitale des Philippines !
Mais par mesure de sécurité, (et notamment après quelques mésaventures avioniques sur lesquelles je ne préférerais pas m'attarder), c'est à 11h00 que nous arrivons à Pudong International Airport. Et nous avions bien fait, car arrivées sur place, on découvre que notre correspondance pour Manille, à Hong-Kong, est retardé. Mais étant arrivées 3 h à  l'avance, c'est sans problème qu'ils nous trouvent des places dans un avion plus tôt. Jusque là, tout va bien.

Arrivées à Hong-Kong, on embarque dans l'avion correspondant pour Manille. Arrivée sans problèmes à Manille. Jusqu'ici, tout va encore bien. On a faillis se faire avoir par un chauffeur de taxi, mais nous ne sommes plus dupes de ces petits pièges, alors on se débrouille pour monter à bord avec une Philippine qui nous paye gentimment la course. Là encore, tout va bien. Mais le voyage est loin d'être terminé. On doit encore prendre un avion le lendemain matin pour Palawan, et à Palawan, prendre un bus de nuit qui nous emmènera à notre destination finale.

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 C'est donc à 4h du matin que le bus nous dépose au terminal de El Nido. Là un conducteur de petite moto nous propose de nous emmener à notre hôtel. Mais en arrivant devant le supposé hôtel, personne. La réception: fermée. Après un si long voyage, nous n'avons qu'une seule envie: dormir. Et par chance, que voyons-nous à une dizaine de mètres ? Des hamacs tout prêts à nous recevoir. Malgré le chant du coq, le soleil qui ne va pas tarder à se lever, l'instabilité du hamac, on arrive à s'endormir (pour ma part, du moins). Vers 7h, on va à la réception. On leur montre notre réservation, et, Ô, surprise ! L'hôtel où nous venons de passer la nuit inconfortablement n'est pas l'hôtel que nous avions réservé. 
Il suffisait de marcher cinq minutes, et nous y étions. 
Nous étions à cinq minutes de nos lits super confortables.

Cinq minutes.

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Après avoir récupéré notre sommeil, on peut découvrir avec joie le charmant petit hôtel que nous avions réservé.

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Avec sa charmante vue sur le front de mer.

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Nous partons ensuite à l'aventure. En chemin, on rencontre un Philippin, qui, je le pense, pour nous épater, grimpe en haut d'un cocotier pour nous ramener deux noix de cocos qu'il nous offre gentimment. Allez ! C'est dans un cadre paradisiaque, et sur fond de musique reggae que nous les dégustons.

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Là, le coucher de soleil. 

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Le centre de El Nido. Sur la plage, pleins de restaurants ambiance romantique, avec des bougies en guise d'éclairage. 

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Le lendemain, on part en bateau faire le tour A. En gros on va d'îles en îles, on s'arrête pour faire du masque et tuba, puis pour manger. Puis on change encore d'îles.

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La nourriture. Ca a l'air sympa, ouais. Ca a l'air sympa...

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Mais en fait, c'est pas sympa, et ni une ni deux, en sortant du bateau, un mal de ventre nous prend toutes les deux. Il va s'en suivre une très longue nuit pour toutes les deux. Très longue. Et une journée de gâchée, une ! A partir de ce moment-là, la nourriture Philippine et nous, c'est finis !

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En-dessous, l'entrée de notre cottage.

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Et là, aux alentours de notre hôtel.

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Là on part en kayak et on se pose sur une petite île déserte. (On en profite pour faire un remake de Koh-Lanta).

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 Le dernier soir, on va manger des pizza excellentes dans ce super bar lounge, tenu par une franco-libanaise et son mari franco-espagnol. L'endroit est génial, s'appelle le Playground. Il est situé au pied de la montagne, et ce qui est génial, c'est qu'ils ont installé des éclairages sur le facade rocheuse de la montagne. Donc laisse-moi te dire que quand ils te passent Skyfall d'Adèle (parce que le gérant est DJ, donc forcément, la musique est bien choisie), et que tu es allongée sur leurs petits canapés, en sirotant ton cocktail, les yeux rivés sur la montagne, avec le ciel et ses milliers d'étoiles au-dessus de ta tête, bah, t'as pas envie de reprendre le petit bus, les trois avions, et le métro qui ta ramènent dans la grisaille polluée de Shanghai.

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12 février 2014

哈尔滨

 

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Bienvenue à Harbin, "petite" ville Chinoise située au nord-est du pays, non loin de la Russie (quelques centaines de km, eh oui, pour la Chine, ce n'est RIEN du tout) ! Qui en hiver peut atteindre des températures extrêmes, allant jusqu'à - 30 °C, voire même - 40 ° C . Mais au bout d'un moment, qu'il fasse  -30 ou -40, quelle différence?.
Donc accompagnées d'amies, nous sommes allées affronter cette ville de glace. 
La raison pour laquelle on est venues, c'est pour l'Ice Festival, des grandes sculptures de glace illuminées à la tombée de la nuit. Mais pour l'occasion, tant qu'à ramener des touristes, autant en profiter un max! Et vu que nous sommes là pour trois jours, nous enchaînons les activités. 
On va à l'aquarium (non, au "Polarland"). Partout dans la ville des affiches de cet endroit, avec des gros ours polaires à l'air libre. Naïvement, nous y croyons. Mais la réalité est tout autre. Ces pauvres malheureux sont enfermés dans un bassin minuscule.

 

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La journée d'après, nous enchaînons avec un parc de sculptures de neige. Mais nous malencontreusement oublions nos cartes étudiantes, ce qui fait que nous payons plein pot. C'est sympa, les sculptures sont parfois impressionnantes, parfois kitsch à souhait. Mais malgré cela, il fait tellement froid, que nous ne pensons qu'à une seule chose : rentrer à l'hôtel pour retrouver une température corporelle normale !

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Et arrive enfin ce pour quoi nous avons bravé le froid et la tempête. Surtout le froid. Que le froid en fait.

Nous restons 1h, 1h30 sur le site. Et ca vaut quand même le coup.

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 Le lendemain, on va voir les TIGRES de sibérie ahhahahah !

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Nous embarquons dans une minibus avec des dizaines de chinois surexcités (mais on est pareilles, alors on dit rien). Le minibus passe de parc en parc, et on arrive à s'approcher de ces magnifiques bêtes. Mais jamais assez longtemps. Et nous qui pensions qu'ils allaient se jeter sur la voiture dans l'espoir de nous manger, n'avons le droit qu'à des regards snobs de leur part. Mais ils sont quand même mignons. 
Dans ce parc, on peut "acheter" un poulet que les gardiens vont ensuite jeter aux tigres et qu'ils vont déguster devant nous. Mais on peut aussi acheter une vache vivante, que l'on peut voir se faire déchiquetée en direct. (J'en suis mi-outrée, mi-fascinée). Mais malheureusement (ou heureusement ?), personne ne se décide à acheter la vache (roh allez quoi, ca ne coute que 100 euros, faites pas vos radins). Enfin bon, nos esprits sadiques n'auront pas le chance d'assister à ce spectacle!

Mais tant qu'à se faire de l'argent sur le dos des tigres, autant y aller! C'est ainsi que l'on peut "nommer" un tigre, le prix augmentant selon le nombre d'années pour lesquelles on le nomme. Ah oui, parce que c'est pas à vie, hé ! Je comprens que ca puisse marcher pour les chinois, le tigre étant un des animaux du calendrier. Ca peut donc porter chance. Mais de mon côté, ca ira, non merci !

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 Pour finir, nous retournons errer dans le quartier russe de Harbin. Il nous reste une après-midi à tuer, notre avion étant à 20h. C'est bien sûr très sympa, la rue à un charme bien à elle, vraiment différent du reste de la Chine. Mais au bout d'un moment, on peut pas s'éterniser dans les rues. Il fait beaucoup trop froid.

La question qui me hante depuis mon retour, et durant tout mon séjour: mais comment font ces gens qui vivent à l'année à Harbin?
Question qui restera hélas, à jamais sans réponse.

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25 janvier 2014

Ladies' Night !

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Quelque chose de plutôt appréciable à Shanghai, c'est le nombre incalculable de Ladies' Night proposé. Le principe (vous l'aurez deviné): entrée gratuite et consommation gratuite pour ces demoiselles. Alors oui, après, c'est sûr, on ne choisit pas sa boisson, mais je pense que là, on ne va pas faire nos précieuses.

Il y en a deux en particulier qui sont très alléchantes.

1) Le mercredi soir, au 89/91ème étage de l'Hotel Hyatt , a.k.a le Décapsuleur,  a.k.a la plus grande tour (pour l'instant) de Shanghai. De 20h30 à 22h / 22h30, champagne gratuit pour les filles. Bon on est d'accord, ils disent champagne, mais c'est pas exactement du champagne. Mais encore une fois, on s'en contente très bien. Et puis, on est quand même au 90 ème étage d'une tour (vous avez remarqué comme je change le numéro d'étage à chaque fois? En fait je sais pas exactement à quel étage on se trouve, l'ascenseur s'en charge pour nous), avec une vue sur la ville impressionnante. Et vu que c'est la Ladies' Night, les DJ passent des chansons qui conviennent aux filles.

2) La deuxième, c'est le jeudi soir au Bar Rouge. Là encore, entrée + conso gratuites pour les filles. Cette fois, on reste du côté de Puxi, ce qui nous permet une splendide vue sur Pudong depuis l'immense terrasse. Et, petit plus non négligeable, manucure gratuite pour les filles ! !! ! !! ! 
Il fait bon être une fille à Shanghai. Ce qui est assez marrant à voir, c'est l'agressivité des filles lorsqu'elles vont récupérer leurs verres au bar, pas moyen de se faufiler, elles restent agglutinées au comptoir.

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 De toute façon, c'est bien connu, Shanghai est une ville qui bouge, qui regorge de bars branchés, de boîtes de nuits "branchées". Et pour un étranger, il est extrêmement facile de passer une année à sortir tous les soirs, sans ne jamais rien avoir à dépenser (à part le taxi). C'est dû aux promoteurs, des gens chargés de ramener des étrangers dans les boîtes et les bars. Et pour quelle raison aurions-nous des tarifs préférentiels me demandez vous? Tout simplement grâce à notre faciès qui nous envoie directement dans la catégorie "étrangers", et s'il y a des étrangers à un endroit, cet endroit est forcément "branché", donc les chinois vont se ramener et dépenser tout leur argent. Voilà voilà, la petite explication.

Personnellement, je ne m'en plains pas !

干杯 ! 

(ganbei : santé/cul-sec !)

25 janvier 2014

Streets of Shanghai

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23 janvier 2014

Un mois de janvier à Shanghai

J’ai décidé de rester pendant les vacances à Shanghai, mais ce que je ne savais pas, c’est que mes vacances durent jusqu’au mois de mars. Alors je me suis dit que je ferais bien d’en profiter pour visiter et voir tout ce que je n’ai pas encore fait, et non pas glander en pyjama toute la journée à regarder des séries et des films.

En fait j’ai trouvé le compromis parfait : le matin, je glande, l’après-midi, je me motive.

Pour tout vous dire, je m’étais fixé des objectifs, et là, à trois jours de mon départ au Népal (parce que oui, je pars au Népal, mais ça fera l’objet d’un prochain article), je suis plutôt fière de moi.

 

1)      Le centre d’exposition de l’urbanisme de Shanghai

Voici la facade du musée. Cet édifice m'avait toujours intrigué, et j'y suis enfin entrée pour voir ce qu'il s'y tramait.

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Au premier étage (notre rez de chaussée), pleins de photos qui comparent Shanghai maintenant et Shanghai dans les années 30, 80, 90 et tout et tout. 

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Ils ont reproduit en minuscule le jardin Yu, et le quartier de Xintiandi. Trop mimiiiiii ! Mais le plus cool et le plus intéressant, c'est cette reproduction en maquette de la ville de Shanghai !

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 Là j'ai essayé de créer une ville, mais je suis pas sûre d'être l'urbaniste de l'année.

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2)      Le Rockbund Art Museum

 

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 L'exposition du moment était celle d'une artiste Indienne. Et au milieu de la salle il y avait cette grosse maman éléphante. Un bon point de ce musée, c'est qu'en achetant une entrée (déjà pas  chère), un café est offert. Nous sommes donc allées le déguster sur la terrasse du dernier étage qui offre une jolie vue sur Pudong.

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3)      Le centre artistique de l’affiche de Propagande

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Pour trouver ce musée, c'est une vraie course au trésor. Arrivée à une entrée de type résidentiel, on dit juste le mot 博物馆 bowuguan, musée comme "mot de passe", et le type nous donne un plan qui nous mène au musée. Une fois devant l'immeuble, il faut prendre l'ascenseur au niveau B. Qu'est ce que ce niveau B? Juste le sous-sol.

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 C'était assez intéressant de voir toutes ces affiches de propagande. Et (encore une fois), on n'avait pas le droit de prendre des photos, mais je m'étais trimballé mon appareil de pro toute la journée, il fallait bien qu'il me serve à quelque chose. J'aime bien le rendu, ça fait un peu reportage de l'extrême.

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4)      Le temple du Bouddha de Jade

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Je pense que d'y aller juste avant le nouvel An Chinois est une bonne idée. Je sais pas en temps normal, mais quand j'y suis allée, il y avait pleins de fidèles venus prier.

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Et encore une fois, partout des petites bandes rouges sur lesquels on écrit ses voeux pour l'année et qu'on accroche partout dans le temple. Et sur la droite, les tables réservées aux offrandes.

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Dans la cour de derrière, un étang remplis de poissons koi. Magnifique !

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Dans le temple, pleins de moines(?) buddhistes(?) qui déambulent dans les allées. J'ai seulement réussi à les prendre de dos.

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Bon voillà, je n'ai pas rempli tous mes objectifs, je voulais retourner au M50, un complexe d'art contemporain, aller à Qibao, au Parc de Pudong... Mais l'appel de la flemme a souvent été le plus fort.

Mais au moins on aura eu un mois de janvier magnifiquement ensoleillé !

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17 janvier 2014

Suzhou苏州

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La particularité de Shanghai, c’est qu’elle est entourée de pleins de « petites » villes d’eau réputées pour leur charme désuet et leur tranquillité. J’étais déjà allée à Hangzhou au début de l’année (en coup de vent, soit-dit-en-passant), et en ce mois de janvier, je suis allée à Suzhou (aussi en coup de vent, c’est ma spécialité). Mais c’est aussi parce que j’ai oublié mon passeport en chemin, donc j’ai dû faire demi-tour. Parce que quelque chose de très, mais alors très énervant en Chine, c’est que quel que soit le moyen de transport que tu veux utiliser, avion, train ou bus longue-distance, tu as besoin de ton passeport pour acheter ton ticket. (Je pense qu’ils veulent pouvoir nous pister).

Bref, j’y vais avec une amie Suédoise qui doit repartir dans les jours qui suivent, mais qui par chance, connait bien Suzhou. En fait, c’est ultra-près, juste 20 minutes de train à grande vitesse.

Ok, un TGV quoi.

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Ma copine m’emmène dans une petite rue qu’elle me dit adorer. Et ni une ni deux, moi aussi je tombe sous le charme. On est en plein milieu de l’après-midi, et même s’il fait un peu froid, le soleil est au rendez-vous. Pour la première fois depuis que je suis en Chine, j’ai vraiment l’impression que je pourrais être en France. La rue piétonne longe un canal tranquille. Le long du canal, pleins de petits restaurants, de petites boutiques mignonnes, et de petites friandises. J’aurai pu rester là à flâner toute l’après-midi. Mais je suis déjà arrivée en plein milieu de l’après-midi, donc il me reste peu de temps pour en profiter.

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 On rentre dans un petit magasin de cartes postales. Sur les murs, les étagères, pleins de cartes postales. On peut choisir sa carte postale et l’écrire sur place, et pour 6 yuan de frais postaux, l’envoyer à l’étranger. Après, il faut attendre deux semaines pour qu’elle arrive. En langage chinois, ça veut dire quatre ans. (Non encore une fois, je suis mauvaise langue, ça a vraiment mis deux semaines).

Après ça, on va dans un magasin où on peut acheter une bouteille en céramique qu’on peut ensuite décorer sur place avec des crayons spéciaux. Tu peux venir ici, y rester l'aprèm, discuter tout en décorant ta petite bouteille. Et le truc cool, c'est qu'il t'offre une boisson. D'ailleurs en Chine, ils t'offrent toujours un petit supplément. J’ai trouvé ces deux concepts trop cool.

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 Quand on sort, il fait nuit. Malheureusement à cause du froid, mes piles tombent en rade, et je ne peux plus prendre de photos. Le soir, ma copine m’invite à manger avec sa famille (parce qu’en fait elle est à moitié chinoise, ahah, ça vous en bouche un coin ?) un hot pot, une espèce de grosse fondue. C’est pas mauvais, mais vu qu’ils sont chinois ils prennent tous les trucs les plus bizarres. Dont de l’estomac de porc. De loin ça ressemble… à rien. Enfin, si, ca ressemble un peu à un petit tapis avec des pics dessus. Mais le truc, c’est que ca n’a pas de goût. Et en plus c’est caoutchouteux. Tout ce que je n’aime pas. Je pense que si en dernier recours, c’est la fin du monde, il n’y a plus que ça à manger, ok, pourquoi pas, il faut bien sauver l’humanité. Mais bon, j’ai jamais aimé les aliments sans goût, comme la mozzarella, je ne comprends pas l’intérêt (Team Feta forever).

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 Quoi qu’il en soit, je repars enchantée de mon court séjour à Suzhou. J’y reviendrai au printemps, quand tous les touristes seront de sortie, que les rues seront bondées, et qu’il sera impossible de circuler. Ouais ouais, je ferais ça.

25 décembre 2013

Hong-Kong ! 香港 !

Pour la dernière semaine de mon Homonyme en Chine, (Mathilde, au cas où, oui c’est un prénom 很酷(super cool) hen ku, donc super répandu), nous avons décidé de partir à l’attaque de Hong-Kong, la ville la plus riche de Chine, même si entre nous, on a un peu de mal à croire que ça fasse partie de la Chine. Hong-Kong est une ancienne colonie Britannique. Et la Grande-Bretagne a passé un accord avec la Chine pour « louer » Hong-Kong pendant 100 ans. Donc c’est à peu près en 1999 que Hong-Kong a été rendu à la Chine. Mais en 100 ans il s’en est passée des choses ! Déjà, on roule à gauche (comme en Grande-Bretagne), tout le monde maîtrise plus ou moins l’Anglais (comme en Grande-Bretagne), donc pour nous qui nous étions faits au 谢谢 xiexie (merci), 请问qingwen (s’il vous plait),买单 (l’addition) maidan, 多少钱 (ça coute combien ?) duoshaoqian, bref, à l’usage du Chinois dans les conversations courantes, pas moyen d’en placer une (et je vous laisse imaginer au retour, devoir perdre cette habitude de l’Anglais et reprendre le Chinois : pas facile). Donc l’empreinte Anglo-Saxonne se ressent partout à Hong-Kong. Mais d’après ce que j’ai compris, ils se revendiquent un peu Hong-Kongais, et pas du tout Chinois. Un peu le même problème qu’avec Taiwan.

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Déjà, tout commençait un peu mal pour nous. Mathilde qui ne se réveille pas pour partir à l’aéroport, ensuite nous qui attendons dans la salle d’attente à la mauvaise porte donc qui recevons un coup de téléphone pour nous dire que l’avion est sur le point de partir. Et ca continue arrivés sur place : Mathilde se rend compte qu’elle a oublié son téléphone portable sur le comptoir. Donc on doit retourner à l’aéroport. Mais tout est bien qui finit bien, on arrive à l’hôtel, situé en plein centre de Kowloon. La chambre est petite, mais on en est très contents. Par contre, nous qui nous attendions à un temps grandiose et des températures d’été, et qui narguions tous les gens restés à Shanghai, eh bah, raté, le temps est quasi pareil qu’à Shanghai.

On part donc se balader à Central, on emprunte un long escalator qui débouche sur des petites ruelles très sympathiques. Là-bas, pleins de restaurants de tous les pays et de petits bars. On s’arrête dans un bar à shisha très sympa. Mais ce qu’on ne savait pas avant de venir, c’est qu’en général, sur la note finale, ils rajoutent 10% de commission pour les serveurs. Par la suite, c’est quelque chose que nous oublierons souvent, et qui nous coûtera cher…

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Le lendemain, on part pour Big Buddha, apparemment le plus grand Buddha assis de toute l’Asie. Mais avant, petit-déjeuner oblige. On tombe sur un pub irlandais qui sert des breakfasts façon Grande-Bretagne. Génialement bon ! (tellement bon d'ailleurs que nous y retournerons dans la semaine).

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Après des heures et des heures de queue, on emprunte les œufs qui vont nous mener à Buddha. Comme nous n’avons pas de chance, l’air ultra-pollué de Shanghai nous a suivi jusqu’ici, et on ne voit pratiquement rien. Mais quand même à un moment, on aperçoit Buddha assis au loin, perdu dans montagne. On dirait une bonhomme tranquille, en train de méditer. 

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Là nous essayons desespérement de traverser la route, mais avec ces voitures qui roulent à gauche, nous qui n'y comprenons rien, nous nous retrouvons coincées sur un rond-point.

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Le soir, on embarque dans un bateau pour une petite croisière sur le fleuve qui sépare Hong-Kong en deux îles : Kowloon d’un côté, Central de l’autre. Depuis le bateau on assiste à « Symphony of Lights ». Bon, sincèrement, je m’attendais à mieux. Parce qu'entre nous, la croisière normale était vraiment chouette, mais leur "Symphony of Lights" n'a pas ajouté grand chose.

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Le jeudi, nous partons pour « The Walk Of Fame » façon Hongkongais, donc que des gens qu’on ne connait pas. Juste Jacky Chan et Bruce Lee. Mais on a quand même réussi à confondre Jacky Chan avec un certain Jackie Cheng (baaah, on savait pas, c’est bon !). On en profite pour faire de la publicité mensongère, comme quoi il faisait super beau.

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Puis nous partons à l’assaut des temples Bouddhistes. J’aime beaucoup l’intérieur des temples, c’est toujours plein de couleurs, beaucoup d’offrandes, beaucoup de rouge, forcément, de l’encens.

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Et puis, on décide de prendre le tram pour aller visiter un autre bout de la ville. C’est vraiment étrange comme sensation. Tu es dans ton petit tram à deux étages, qui avance dans une rue étroite avec tout autour des bâtiments ultra haut. Ca fait un peu futuriste.

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Le soir, on prend le Peak Tram pour aller… au Peak ! C’est le point de vue le plus haut de Hong-kong. Depuis là-haut, on a une vue sur toute la ville. Et là c'est moi dans la queue, pour prendre le tram. Parce que tels des touristes aguerris, nous faisons toutes les activités touristiques. Et cela inclut: les heures de queue interminables! 

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Le vendredi, direction Macao, le royaume des casinos et des flans portugais (dont nous allons nous empiffrer par la suite). Bon le temps est toujours… Pourri, oui, pourri, on peut le dire. On rentre dans les casinos (alors qu’on a pas 21 ans, oula !) et on prend des photos (alors qu’on a pas le droit, han !). Pour notre défense, naïfs que nous sommes, nous rentrons dans le casino avec nos appareils photos, là, le vigile nous dit que « non, quand même, ca se fait pas, rangez-les ». Donc on les range, puis il nous demande, comme ça, en passant, d’où on vient. On lui répond France. Et là il nous dit « Bon ok, vous pouvez prendre des photos, mais ne vous faites pas prendre ». Ah bah bravo, si on avait été Allemandes, ou Américaines, on n’aurait pas pu ? Bref, je crois que la France a très bon dos en Asie. On va encore profiter de ce privilège avant de leur avouer que la France et les français, ce n’est pas exactement ce qu’ils imaginent.

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 Le soir, on prend le ferry pour revenir de Central. En fait le Ferry, c’est le super bon plan, ça ne coute que 2 dollar HK, et t’as l’impression d’être un marin qui part en mer.

Dans les rues, plein de monde. Au moins, ici, on aura vu en long, en large, et en travers, l’esprit de noël. Mais ça ne m’a toujours pas convaincu que Noël allait arriver.

Le soir, nous décidons d’aller à pied, jusqu’au bar le plus haut du monde. Sur la carte, ça a l’air vraiment proche. Pas plus de 15 minutes. Pour nous, ce fut une heure. On s’est retrouvé dans un chantier, on a fait des détours, on a marché des km et des km. Mais nous y sommes arrivées ! Vu qu’on est directement rangé dans la catégorie des pauvres, on doit aller sur la terrasse, avec le vent qui souffle. Mais pour la vue et l’histoire, ça valait le coup !

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Ceci clôt notre séjour à Hong-Kong. Conclusion : ici, il y a énormément de monde. C’est une ville super demandée, qui attire beaucoup de monde, des quatre coins du monde. Et en plus, tout ce beau monde est regroupé sur une surface relativement « petite ». Et tu es entouré de buildings super hauts, de partout. C’est une ambiance particulière. C’était super bien, mais je reste quand même fidèle à Shanghai. 

9 décembre 2013

武夷山 - Wuyishan

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Pour je ne sais quelle raison, la fac a décidé d’organiser des petits voyages scolaires. Après avoir vu les détails des voyages proposés, nous avons tout de suite opté pour Wuyishan, parce que ca avait quand même l’air bien plus marrant que de regarder une armée de soldat enterrée (oui, vous aurez reconnu Xi’an). Et c’est donc en ce mercredi 4 décembre 2013 à 20h que nous prenons le train-couchette direction Wuyishan ! Arrivés dans le train, déjà, on sent que l’aventure commence. Nous qui pensions avoir un compartiment de six relativement spacieux, nous retrouvons entassés dans des couchettes minuscules  avec des chinois tout autour qui nous regarde comme des bêtes de foire. Mais contrairement aux croyances communes, on dort plutôt bien dans cet endroit.
Ce qui est plus dur peut-être, c’est le réveil à 5h du matin parce que oui, forcément, le train arrive à 5h du matin. Et l’on m’a souvent demandé à quelle heure il faisait jour en Chine. Je peux enfin vous répondre. Et c’est pas à 5 h ! C’est bien bieeen plus tard. Aux alentours de 6h.

 

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Là nos petits déjeuners. Première fois que je mange un peu Chinois au petit déjeuner. Bah c'est pas trop mal.

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Donc, nous arrivons à l’hôtel, où, nous ne pouvons pas encore prendre nos chambres car il n’est pas l’heure. Soit. Mais nous ne pouvons pas prendre le petit-déjeuner de suite parce qu’il est encore trop tôt. Ouais bah ouais, un peu. Mais à force de patience, et de surtout pas de choix, on nous offre le petit-déjeuner à volonté.

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Et à 7h30 nous partons pour affronter la montagne. Là, on dirait que le soleil commence à se lever tranquillement. Sur le site, pas ou très peu de personnes. Dans cette montagne, faire de la montagne, c’est pas le même faire de la montagne qu’en France. Ici, tu dois déjà payer un ticket d’entrée pour le site, parce que c’est un site naturel protégé, peut-être même de l’Unesco (à réverifier). Et pour aller d’un site à l’autre, il faut prendre une navette. Et pour monter les montagnes, sentiers organisés. Ce sont des marches d’escaliers que l’on monte, et non pas nos petits sentiers champêtres Français qui laisse place à l’imagination qu’on vit une grande aventure paumé dans la nature. Mais qu’importe, nous n’avions pas vu une forêt depuis quatre mois, laissez-moi vous dire que nous étions tels des petits poissons frétillants dans l’eau !

Tout était à prendre en photo, tout était émerveillement.

Avec nous, un guide Chinois qui ne cesse de nous faire les gros yeux quand on s’arrête prendre une photo. Et qui, de plus, parle Chinois, mais je le soupçonne d’avoir l’accent du Fujian. En gros, impossible de comprendre un traître mot de ce qu’il raconte.

Après avoir gambadé un peu dans la forêt, notre première montagne à gravir s’offre à nous. Et nos premières marches avec. On a plusieurs points de vue au fur et à mesure qu’on monte. Le paysage se découvre à nos yeux. Je vous laisse profiter.

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Là, voici comment les Chinoises font de la randonnée. En talons et en robes de soirées! On en a même vu une enceinte, perchée sur des échasses, limite! 

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Après avoir mangé des soit-disant spécialités du Fujian (nos repas seront identiques durant toute la durée du voyage), nous partons en « croisière rafting sur du bamboo », (c’est la seule traduction qui me vient à l’esprit quand je vois le programme). Tout excités, nous montons sur nos petits radeaux. Une fois tous installés, on se rend compte que ces radeaux sont plutôt des installations de fortune. On a l’impression de prendre l’eau, et les sièges sur lesquels nous sommes assis ne sont pas fixés sur le radeau. Je peux vous dire qu’en France, pour « raisons de sécurité évidentes et autres blablbabla », ces embarcations n’auraient jamais été permises. Mais nous sommes en Chine ! Et le petit plus pas négligeable, c’est que la « croisière » dure 1h30 ! 1h30 ! Laissez-moi vous dire qu’en France, ca n’aurait jamais duré aussi longtemps pour un prix aussi dérisoire, mais je dis ça, je ne dis rien….

Sur chaque bateau, nous sommes six + deux rameurs. Notre rameur en chef qui est tout devant est trop génial. Il commence à nous parler, nous demander d’où l’on vient. Et comme à chaque fois, il essaye de sortir des mots en Français. Et comme toujours, il nous sort du « Peugeot », etc… Puis il nous parle dans son dialecte, et nous, on lui sort du Shangaïen. Mais il est tellement cool qu’il nous laisse faire semblant d’être les capitaines.

 

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Le lendemain, on retourne au même endroit. Cette fois on commence par une grotte. Apparemment il faut faire attention parce qu’il y a des chauves-souris. Bon bah on n’en a jamais vu la couleur. Encore de la publicité mensongère ! Quoi qu’il en soit, on doit passer par un chemin ultra étroit qui monte raide. Heureusement que ça ne dure qu’une dizaine de minutes, parce que je me sentais pas ultra à l’aise.

Puis on continue sur une autre montagne. Le guide nous donne le choix entre la randonnée dure et « 轻松 » (relax)( et je mets ce mot en caractère parce que jusqu’à là je ne comprenais rien, mais quand il a prononcé ce mot, ni une, ni deux, on a tous compris). Quel plaisir de pouvoir mettre en pratique ses cours de temps en temps ! Et de se rendre compte que les mots qu’on apprend sont réellement utilisés par les Chinois dans la vie courante.

Enfin bon, tout le monde décide de prendre la « difficile ». Entre nous, c’était pas si « difficile », mais si ça fait plaisir aux Chinois de croire qu’ils font des « randonnées » « difficiles », on ne va pas leur ôter ce plaisir. En haut on  est censés arriver à un pont. Mais même en étant dessus, je ne me suis pas rendue compte que c’était un pont. La superstition veut que l’on fasse trois allers retours sur ce pont : le premier pour l’argent, le deuxième pour le bonheur, et le troisième pour l’amour. Je les ai faits, au cas où. Partout on croise des espèces de petits bassins à bonheur dans lesquels les gens lancent de l’eau. Mais on y croise aussi des chinois qui récupèrent cet argent. Naïve que je suis, je me suis dit que c’était l’agent d’entretien qui faisait son travail d’entretien justement. Mais il ne faut pas se leurrer…

 

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En descendant, on tombe sur un petit sanctuaire réservé à Bouddha. Puis après, ce sont pleins de rubans accrochés aux arbres. Sur ces rubans, des prières, des vœux. Rouges, les rubans, forcément.

 

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Dernière visite, nous sommes censés arriver à une cascade. Sur le chemin on rencontre des pigeons, ça, pas de problème, mais pour ce qui est de la cascade, encore une fois, on s’est fait avoir : elle n’est là qu’en mai. Mais soit, le paysage reste quand  même beau et impressionnant. 

 

 

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2 décembre 2013

Shanghai Circus World

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Dimanche soir, nous sommes allées au très prestigieux cirque de Shanghai. Bon je l’avoue, à la base, moqueuse que je suis, j’étais pas très emballée à l’idée de voir un cirque. Pour moi j’avais en tête l’image des clowns qui  se veulent drôles, mais qui ne le sont pas, et qui en plus de ça, font peur. Mais aussi des pauvres petits animaux obligés de refaire chaque soir le même numéro. En gros, j’avais l’image du cirque du village, avec la voiture qui passe partout avec son haut-parleur pour annoncer l’événement. Mais j’avais oublié que nous étions en Chine, et qu’ici, il faut s’attendre à tout, et même à ce moment-là, c’est le contraire qui arrivera. Et puis aussi tout le monde nous l’a conseillé, alors moi, comme un petit mouton de panurge, j’ai voulu aller vérifier par moi-même.

Après deux heures de spectacle, verdict : et bien je m’étais trompée sur toute la ligne. C’était vraiment super bien. Très impressionnant par moment, d’une grâce infinie à d’autres. Jamais on ne s’ennuie !

 

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J’ai bien aimé à un moment la petite transition. On passe d’une danse des assiettes assez traditionnelles à des motos un peu beaufs qui tournent en rond dans une cage en forme de boule. Et contrairement à mes aprioris, ça aussi c’était super beau.

Il y avait des acrobaties, quatre filles ultra-souples, un magnifique duo qui tourbillonnent accroché à des longs rubans blancs. Des gros fous aussi, en équilibre sur une infrastructure qui semble plutôt instable, et qui manquent de tomber à chaque tour.

Officiellement on n’avait pas le droit de prendre des photos (han !) mais telle une reporter sans frontière qui se respecte, j’ai quand même tenté le coup. Bon ok j’avoue, les photos ne viennent pas de moi, mais d’Elodie. Mais vous me connaissez, moi et ma lâcheté sans égal ! (La vérité c’est que je n’avais plus de batterie, mais je suis sûre que vous ne me croirez pas).

Quoi qu’il en soit, ça valait le coup. Mes stéréotypes et mes idées infondées en prennent un grand coup, mais ça leur fait du bien !

 

 

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Ni xiang he yi bei kekoukele ma?
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