Hanghzhou

Jeudi 29 aout 2013

  

Nous décidons d’aller voir l’ami Martin à  Hangzhou. Hangzhou, sur les papiers, c’est à 45 minutes de Shanghai. Avec nous ? 2h30, facile. Oui, parce que déjà, il faut se rendre à la gare. Et ils ont eu la bonne idée de placer la gare à l’autre bout de la ville.  Et ce qu’il se passe aussi souvent dans le métro, c’est qu’arrivé à une station, la rame s’éteint, et tout le monde doit descendre pour prendre le prochain métro. J’ai jamais compris pourquoi, mais c’est comme ça. Donc forcément, c’est ce qu’il nous arrive pile le jour où on n’a vraiment pas besoin d’être en retard. (POST SCRIPTUM: après s'être fait avoir, on s'est rendues compte que la voix chinoise automatique nous prévenait que le terminus ne se faisait pas à l'arrêt habituel. Encore aurait-il fallut comprendre le chinois). On part de la fac vers 8h (pour un train à 9h30 ca peut le faire non ?) Mais, faut trouver le guichet. Bon déjà, à ce moment-là, il était 9h25, la queue mesurait bien 20 mètres. Ca semblait un peu mal parti pour le prendre. Le bon point, c’est que le prochain train était à 10h30 (et avec nous, une heure, c’était pile ce qu’il nous fallait). Quelque chose de fréquent à Shanghai, (et ça on l’a su après explication d’un français expatrié à Shanghai) c’est que lorsque tu demandes ton chemin, les chinois, même s’ils n’ont aucune idée d’où tu veux aller, vont quand même t’indiquer une direction. Mais nous, naïves que nous sommes, nous suivons leurs indications. Et comme d’habitude, on fait trois fois le même aller-retour. Finalement, on arrive dans le train. Et je peux vous dire qu’on est loin du TER Annecy-Lyon. Là, tu ne peux même pas essayer de gruger. Non non non, y’a même pas un petit espoir, où alors je veux voir ça et je dirais respect. Prendre le train ça ressemble limite à prendre l’avion. Tu as ton petit billet avec l’heure de ton train (donc j’imagine que si tu changes d’avis pour prendre un autre train, c’est mort), le numéro de ta place, tu passes mille portails de sécurité. Et dans le train, t’as des hôtesses de l'air, mais de train.

Après toutes ces péripéties, on arrive enfin à Hangzhou (il est 11h45 à ce moment-là, je vous disais 2h30, j’ai été sympa). Et là, on retrouve la chaleur des débuts à Shanghai, mais en pire. Etouffant ! Après avoir finalement localisé et rejoint Martin, on recherche un restaurant. Après cela, on se rend en taxi vers le lac de l’Ouest. Et c’est le ravissement ! C’est super joli, je vous laisse test. Nous sommes en admiration. Martin un peu moins. « Ouaaais, c’est joli, mais y’a mieux ».

 

  

Après avoir fait un petit tour, et s’être pris la pluie, nous allons dans l’université de Martin. On découvre sa chambre et son coloc allemand, l’occasion de faire les différences Shanghai/Hangzhou « Ah ouais, nous c’est pas comme ça ». On fait un tour de son campus qui est gigantesque, et quand même assez joli (« Ouais mais non, y’a mieux »). Et parce qu’il fait vraiment trop chaud, on revient dans sa chambre où on joue au Président. Et dans les jeux de cartes chinois, les rois, les dames, les valets sont pareils qu’en France, y’a même pas un petit dragon pour nous rappeler où on est. Grosse arnaque en somme.

Comments

[Alexandre Pape]

Ahhhhh vous me manquez !

[mams]

tu t'es bien rattrapée Mathilde depuis qqs jours!! question blog; bises mams