Let's get tourist!

Déjà, je tiens à préciser que les personnes qui auraient dit que le ciel était moche à Shanghai et qu’on ne voyait jamais le soleil peuvent aller se recoucher, et vérifier leurs sources par la même occasion, parce qu’en ce moment, le ciel est plutôt joli par ici.

Quoi qu’il en soit, en cette belle journée ENSOLEILLEE, après avoir dormi bien longtemps (bah ouais, on est encore en vacances, hé ho, hein !) et après être passée une énième fois chez China Mobile pour essayer de comprendre une bonne fois pour toutes comment fonctionne mon « forfait » (oui j’y passe à peu près tous les jours, je suis à deux doigts de me faire offrir le café en rentrant dans le magasin), nous prenons la route pour Baoshan. Baoshan, c’est l’autre campus, celui sur le site de la fac, le campus trop beau, trop grand, avec des fontaines, des jardins, des terrains de sport. A peu près l’opposé du notre. Enfin bref, passons, ce qui est bien à Shanghai, et j’imagine dans les autres grandes villes, mais je ne connais pas pour en parler, c’est que tu peux partir décidé à prendre le bus, puis en chemin, parce que tu ne retrouves pas l’arrêt, ou alors sur un coup de folie, tu peux abandonner, et héler un taxi. Et c’est d’autant plus vrai en Chine parce que le prix du taxi est quand même dérisoire. A quatre, on en a eu pour environ 35 yuan, donc je fais le calcul pour vous, ça donne à peu près du 5, 6 euros.

Et en effet, quand on arrive là-bas, bah, ouais, ça n’a rien à voir. On reconnait enfin les photos données sur le site. Je vous laisse juger par vous-même. Ah quels fourbes ces chinois !

 

 

 

Bon, alors par contre, c'est vrai que c'est tout beau, tout grand, mais au final, on est beaucoup mieux sur notre petit campus, plus près du centre, plus convivial pour ma part. Donc voilà, c'était juste pour le principe de se plaindre " Hé, ho, nous on a pas signé pour ça, remboursez nous!". 

Par la suite, après en avoir pris plein la vue, nous décidons de faire nos touristes, parce que, c’est quand même un peu ce que nous sommes. Donc, direction la Vieille Ville. Et malgré la foule, nous sommes enchantés. On retrouve vraiment l’empreinte chinoise traditionnelle dans les maisons en formes de pagodes. Et qui dit touristes, dit… Oui je vous le donne, en plein dans le mille : PHOTOS.

  

  

D’ailleurs maintenant qu’on en parle, j’avais demandé à mes amis français leurs préjugés sur la Chine. On m’avait demandé s’il était vrai qu’ils portaient tous un appareil photo autour de leur cou et qu’ils photographiaient tout et n’importe quoi. Donc je réponds que cette croyance n’est pas infondée. Après à Shanghai j’imagine que ce n’est pas les Shanghaiens qui font ça, mais les touristes chinois. Mais pour prendre leur défense, je tiens à vous dire que c’est moi maintenant la touriste l’appareil photo collé à la main qui prend 36 fois la même photo en changeant juste d’un demi-centimètre la prise de vue.

Puis, comme on n’est pas rassasiés de ce moment touriste, et qu’il est 18h, autrement dit qu’il va bientôt faire nuit (ouais, en Chine il fait nuit à 18h30, tu peux pas test), ma collègue Elodie et moi décidons d’aller enfin voir ce fameux BUND (pour les incultes, c’est une longue promenade le long de la rivière, avec pleins de bâtiments à l’architecture occidentale. Et en face, on a une vue sur Pudong, Pudong étant le quartier financier de la ville, avec tous les gratte-ciels, et la Tour de la Perle de l’Orient). Et là encore, tout le monde s’est donné rendez-vous pour ? Tout comme nous, prendre des photos, encore et encore. Mais en fait, c’est vraiment trop bien. C’est super beau. On est restées là, à attendre que le soleil se couche sur la ville. Et puis, ça n’a pas manqué, une Chinoise nous accoste pour prendre une photo avec elle. J’ai pas compris l’intérêt, elle va en faire quoi de ces photos, elle va les imprimer en grand pour les afficher sur son mur ? Elle a peut-être une collection « Moi et les étrangères que j’ai rencontrées dans la rue ». Ma foi, c’était drôle, donc je me suis dit, eh moi aussi, je la veux ma photo avec la chinoise, y’a pas de raison. Donc voilà, admirez.